MSV architectes urbanistes Genève

Rénovation de la Cité-Carl-Vogt

— Construite dans les années 60 par les frères Honegger, la Cité Carl-Vogt s'inscrit dans une vaste réflexion qui a animé l'après-guerre sur la production de logement social, la standardisation et l'économie de moyen. Elle abrite non seulement des logements locatifs, mais également une crèche, plusieurs restaurants, commerces et bureaux.
— Propriété de l'Hospice général, il est devenu indispensable d'en améliorer la performance énergétique, d'assainir les installations CVSE, de rénover les communs et aménager les espaces collectifs de cette Cité qui présente une grande mixité générationnelle et sociale.
— Bâtie sur la base d'une trame constructive de 60 x 60 imaginée en Afrique, la norme Maroc est perceptible dans les dalles à caissons au niveau des balcons, des marquises et de la toiture et ne saurait être masquée par une isolation périphérique.
— Au terme d'une procédure sélective à 2 tours, le consortium MSV-CCHE a été choisi pour un projet de rénovation qui concilie valeurs sociales, patrimoniales et d’usage, et exigences énergétiques et environnementales.

Station Lancy-Bachet, Léman Express

— Cette vélostation de 300 places et agrémentée de deux petits commerces de proximité s’inscrit dans la topographie du lieu et articule deux places, l’une en bas, au niveau de la plateforme bus et tram, et l’autre en haut, au niveau des quartiers de La Chapelle-Les Sciers.
— Sa toiture en continuité avec la place haute offre un balcon sur le quartier de la Praille, alors que le parapet en béton suggère le front des futurs développements de La Chapelle-Gui.

Rénovation et extension

— Ce bâtiment très typé années 70 n’a pas de valeur patrimoniale particulière mais s’inscrit dans un site remarquable offrant des vues exceptionnelles sur le paysage lacustre. Sis au bout d’un quai 19e, il se situe dans le périmètre protégé du village moyenâgeux d’Hermance.
— Aujourd’hui le bâtiment ne satisfait plus les exigences légales, en particulier en matière énergétique, et certains locaux ne correspondent plus aux besoins actuels. Une extension au rez-de-chaussée et en sous-sol vient désormais compléter et s’intégrer au bâtiment existant. Le propos est de respecter la logique initiale et de s’inscrire dans une continuité architecturale.
— Ainsi presque tous les espaces intérieurs ont été réaménagés. La salle polyvalente qui accueille la salle de gymnastique de l’école, fait également office de salle de spectacle, et comprend une scène et un foyer, utilisé comme restaurant scolaire. La cuisine a été réagencée, l’accueil visiteurs agrandi et un local de stockage pour la gym ajouté dans l’extension. Au sous-sol cette dernière accueille la ventilation et l’atelier décors du théâtre.
— Une terrasse en platelage bois se déploient vers le quai et le lac. Le propos est d’ouvrir ce bâtiment sur le paysage et de renforcer son statut d’équipement public.

Un programme articulé à partir du préau couvert

— La forme architecturale affirme la vocation publique du futur groupe scolaire des Vernets mais cherche aussi à tempérer l’échelle et la géométrie des grands blocs d’habitation qui l’entourent. Elle définit des espaces ouverts et différenciés : quand l’architecture s’incurve avec ses retraits successifs, elle crée un espace intérieur protégé et quand elle s’arque, elle offre une promenade fluide à travers le quartier.  Au centre du dispositif, le préau couvert joue le rôle de porche d’entrée. Il marque un seuil entre le quartier et l’école et distribue le programme scolaire en deux ailes. L'une dédiée à l’enseignement et l'autre aux activités ouvertes à différents publics avec salles de gym, de rythmique, jeux et arts visuels.

Trois identités pour créer un lieu ouvert et protégé

— Le bâtiment présente trois façades très différentes. Côté place, mail et Acacias, la façade extérieure se déroule, massive et enveloppante, revêtue de briques et d’un jeu d’ouvertures qui non seulement offrent des cadrages sur le quartier, mais aussi des possibilités de s’asseoir dans les embrasures, tout en canalisant la lumière dans une composition variée. La deuxième, vitrée avec des revêtements bois pour les allèges, est ouverte sur le préau. Les jeux de redents fragmentent et animent le volume pour créer des lieux à l’échelle de l’enfant. La troisième, située en toiture, sera végétalisée pour offrir un espace naturel, visible depuis les immeubles.

Deux noyaux verticaux ouverts entre les étages

— Dans chaque aile, un escalier principal s’organise autour d’un puits vertical qui offre des vues entre les étages. Ces deux noyaux verticaux sont situés aux deux extrémités d’un parcours arqué qui se dilate grâce à la disposition en redent des classes. Ce système de redents en arc casse la monotonie d’un dispositif sériel usuel. Les classes, orientées nord-est, s’ouvrent toutes sur le préau et bénéficient du dégagement. Les vestiaires sont équipés avec des bancs et des patères.

Un pavillon dans le parc

— La nouvelle salle de gymnastique jouxte un jardin protégé et renforce par son implantation le lien entre programme scolaire et espace public.

Insertion et prolongation

— Ce projet topographique, réglé sur l'altimétrie du jardin, permet de réduire à 5 m la hauteur visible de la salle de gymnastique qui se perçoit dès lors comme un pavillon dans un parc. La toiture végétalisée des locaux devient prolongement du jardin et crée un balcon sur le paysage.

ZAC Valmar, 15 logements et un parking silo

— La particularité de ce programme qui mixte logements et parking, ainsi que l'exigence de densité, nous ont conduit à une proposition dont le caractère urbain prononcé s'appuie sur un espace public de qualité dédié aux piétons. La contrainte de livrer les logement avant le parking a induit à juxtaposer les programmes plutôt que les superposer.
— Tout en privilégiant une assise commune, chaque façade de l'immeuble est une réponse à la spécificité des espaces qui le bordent : placette, axe piétons, rue, collège. L'économie des matériaux met en valeur les entrées de lumière, la proportion généreuse des ouvertures et les baies d’angles ouvrant sur les terrasses.
— L'emplacement du parking silo, pièce majeure de ce quartier sans voiture, est stratégiquement à l’angle de la Promenade des Sports et de la rue Richelieu et répond ainsi aux objectifs de la Ville : plus de 200 places publiques à proximité de la mairie, la poste et les écoles.
Cette construction s’inscrit dans un éco-quartier de 12 hectares géré par un plan guide élaboré par l’association d’architectes MSV, Ritz et DeSo.

Scénarios

— L’objet de ce MEP était la rénovation complète et la surélévation du Collège Rousseau, tout en conservant ce dernier en exploitation. Pour trouver la solution la plus adaptée ce bâtiment dessinée par Alain Ritter dans les années 60, nous avons travaillé avec différents scénarios qui visent à optimiser les futures interventions. 
— En matière de développement durable, l’énergie grise des éléments existants est prise en compte et la pertinence de leur remplacement ou de leur maintien considérée dans le bilan global de l’énergie. Cette approche, contrairement aux pratiques habituelles, part de l’analyse du détail vers la grande échelle, avec une meilleure mise en contexte des divers scénarios
— Afin de préserver le caractère du bâtiment et de souligner la rigueur constructive des façade en béton des étages supérieurs, la surélévation se positionne en retrait. La distribution verticale et horizontale, la position des classes et des sanitaires reprennent la logique des étages des classes.

Dans les combles des Casemates

— L'élément le plus complexe à traiter dans ce projet pour le Musée d'art et d'histoire est l'exigence d'un éclairage naturel et de vues sur l'extérieur pour les postes de travail, tout en préservant les qualités historiques de ce bâtiment. Cette école, inaugurée en 1902 et sise dans le périmètre protégé de la Vieille-Ville et des fortifications présente une élévation de trois étages sur rez-de-chaussée surélevé, coiffé d'un étage de combles sous un toit brisé à charpente métallique.
— Notre proposition consiste en une série d'ouvertures verticales, à l'instar des verrières de l'ancienne Ecole des Beaux-Arts avec laquelle les Casemates font pendant. Au dessus, une mezzanine bénéficie côté rue d'une verrière en bandeau près de la ligne de faîte.

Vers un eco-village

— Le nouveau quartier s’insère dans la topographie du bassin versant du nant du Paradis. Quatre bandes de bâtiments ondulent parallèlement à la pente, offrant des échappées visuelles vers les vignes.
— De grands jardins entre immeubles sont reliés entre eux par une succession de placettes, autour desquelles sont regroupés les locaux et usages collectifs. Depuis la place du village, des passages entre les bâtiment structurent transversalement l’intérieur du nouveau quartier, formant un maillage continu de mobilités douces.
— Tous les appartements sont traversants et présentent la particularité de disposer la zone diurne “en diagonale”. Cette typologie permet des combinaisons intéressantes d’adaptation des appartements aux besoins. Chaque logement bénéficie d’un large balcon filant.

Transformation de 4 centres de jour

— A l’occasion de la réorganisation des programmes d’activités de la Ville de Genève pour les seniors, les locaux de quatre centres de jours ont été rénovés. Véritable équipement polyvalent, ces espaces de quartier s'adressent désormais à l'ensemble de la population et font partie du dispositif social de proximité.
— Le fil conducteur du projet est la construction d’une « façade intérieure » qui se développe entre les éléments porteurs existants. Cette structure contient les armoires de rangement ainsi que les cuisines ouvertes vers les salles polyvalentes.

Architecture et bilan énergétique

Energie et patrimoine

Métamorphose

— La nouvelle enveloppe de ce bâtiment confère au Studio Ansermet, lieu d'enregistrement et de concert renommé, la visibilité qui lui fait défaut au sein de l'îlot de la RTS. La dimension publique du rez-de-chaussée est affirmée par l'ouverture de grandes baies et les étages sont revêtus d'un bardage de tubes en terre cuite qui réinterprète le claustra.
— L'agencement intérieur apporte une réelle autonomie aux locataires et améliore de façon notoire le confort, la performance thermique et la sécurité incendie. L'entrée principale est désormais à la mesure de la salle Ansermet et l'espace d'accueil est agrandi et décloisonné.

Un fort parti urbain

— L’implantation du projet dans la parcelle est un fort parti pris qui tranche avec les ensembles urbains voisins. Entre barres et zone villas, ce grand îlot redonne une dimension urbaine à un quartier en forte densification. Cette forme permet une répartition harmonieuse des logements et un dégagement nécessaire aux vues sur le paysage, et notamment le Salève.

Une bande de parc et d’activité

— Pour permettre une transition urbaine entre la zone villa et le nouveau projet, une bande regroupant les différents programmes d’activité s’articule le long du chemin Vert, en continuité du bois existant.

Une buvette pour les beaux jours

— Cet ancien dépôt de sapeurs-pompiers datant de 1900 composé d'une structure en colombages et d'un remplissage de plots de ciment a servi jusqu'à aujourd'hui de local de voirie.
— Le pavillon a été partiellement isolé, les vitrages changés et son usage adapté afin de contribuer au réaménagement du square et à la vie du quartier. La construction d'une mezzanine accueillant un réfectoire, un vestiaire et des sanitaires pour les employés de la voirie a laissé place à une buvette saisonnière donnant sur le square. Plusieurs terrasses s'installent à la belle saison sous les frondaisons.

Le jardin produit des biens, porte des symboles, accompagne les rêves. Il est accessible à tous. Il ne promet rien mais il donne tout. Gilles Clément

Un imaginaire topographique

— Située au pied de l’agglomération lausannoise, entre l’autoroute et le lac la step a réussi à se fondre, au fil des ans, dans le paysage des rives du lac et du Parc Bourget. Le projet vise à intégrer les nouveaux bâtiments dans la géographie du site lacustre, en préservant l’horizontalité de la rive jusqu’au pied des installations. Un plateau fonctionnel surélevé assure leur sécurité et une promenade traverse le site et ouvre des vues sur le lac et l’horizon.

L’architecture de 1964

— Cette station est remarquable par l’expression des bandeaux horizontaux et le contraste entre la plasticité du béton et la transparence du verre. L’enveloppe reprend les matériaux et le registre horizontal de la step, alors qu’au premier plan des poteaux en V, en acier galvanisé, portent la toiture et rythment les façades.

Le jardin comme expérience du monde

— Trois jardins définissent trois imaginaires et strates du site. Au sol, le jardin des rives, ou biotope aquatique, crée un seuil entre la Step et le public. Au niveau intermédiaire, le jardin des houblons se développe verticalement depuis le pied des façades, sur près d’un km. En toiture, les jardins familiaux reprennent la trame structurelle du bâtiment et une serre abrite une cantine ouverte aux visiteurs et aux usagers.

Synergie des programmes

— Cette étude a pour but d’évaluer la faisabilité, les coûts et les terrains nécessaires au regroupement de différents équipements cantonaux dans le site de Bernex. Ce regroupement vise une économie du sol par les synergies offertes au sein d’un même site. Toutefois, ces équipements possèdent de fortes contraintes de fonctionnement, notamment la gestion des différents accès et la sécurisation de certains périmètres.
— Cette étude a démontré que sur une surface égale à celle de la DGV actuelle (35’000 m2) on accueille également la fourrière cantonale, le service des contraventions et police secours.

In process

— Pour accroître ses aires de jeux, la Commune du Grand-Saconnex a acquis plusieurs parcelles au sud du Centre sportif du Blanché. Vu l’exiguïté du centre sportif, l’atelier msv a proposé d’exploiter les terrains en pente, côté sud, en créant des locaux de services au-dessous de 2 courts de tennis. Pour y accéder un maillage de cheminements a été aménagé sur l’ensemble du site. Deux terrains de foot ont également été réaménagés en conformité avec les exigences de la ligue 2.

Imaginaire topographique

— Situé à l’articulation de deux logiques géographiques, le plateau et la colline, le nouveau quartier révèle, dans ses assises horizontales, la topographie naissante de la moraine. Deux plateaux, l’un au niveau de la gare, l’autre, surélevé de 50 cm, en lien avec les quartiers résidentiels, déterminent deux ambiances - le parvis et l’esplanade-jardin - au sein du même îlot.

Ville passante et vivante

— Les programmes ouverts au public sont accessibles depuis le parvis et bénéficient de prolongements extérieurs pour développer des terrasses tandis que les équipements de quartier, situés autour de l’esplanade-jardin, s’articulent dans une circulation fluide aux pieds et à travers les bâti­ments.

Porosité et voisinage

— Combinant deux géométries, orthogonale et diagonale, les entrées d’immeubles offrent une porosité qui crée un continuum d’espaces ouverts, un voisinage vivant et sécurisé, et de véritable transitions entre l’espace public de la rue et l’espace semi-publics de la cour. Le choix d’ouvrir un passage dans l’angle du bâtiment L14 -15 renforce l’inté­gration du programme intergénérationnel dans la commune de Lancy et dans la ville.

Vie collective

— Chaque unité de voisinage s’organise autour d’un patio ouvert, ventilé et éclairé naturellement, qui crée un sentiment d’appartenance tout en ménageant la vie privée. Leur ouverture sur une cour commune et la distribution par coursive favorisent les liens entre voisins et voisines. Les espaces extérieurs sont aménagés en prairie et des plantages invitent les habitants à se rencontrer.

Intimité et paysage

— La forme pentagonale tire le meilleur parti de la configuration de la parcelle et offre des logements ouverts sur le paysage. Leur double orientation et une profondeur de 8 mètres génèrent des appartements sans couloir et donc sans surface perdue par des distributions. Le rez-de-chaussée surélevé et délimité par un balcon en béton assure une distance et préserve une certaine intimité par rapport à l’espace commun.

Réhabilitation d'un immeuble 1930

Superposition

Vu l'exiguïté des terrains à disposition, la proposition tire profit de la déclivité du site en aménageant deux court de tennis au dessus d'une salle multisports.

Transformation et agrandissement

— La transformation de cette maison individuelle accrochée à une pente du coteau vaudois a dégagé les vues sur le Léman et modifié le caractère des façades et des ouvertures. Une attention particulière a été portée à la fenêtre du bureau dont l'embrasure a été élargie à 45° et l'allège abaissée offrant ainsi un lieu pour s’asseoir et contempler la vue. L'encadrement extérieur souligné par un traitement thermolaqué anthracite renvoie à l’idée du tableau comme fenêtre ouverte sur le monde.
— L'agrandissement des surfaces et une nouvelle distribution ont permis d'installer une vaste bibliothèque dans cette maison de collectionneurs et de réorganiser les espaces de jour en jouant sur les niveaux et les relations entre les pièces.

Transformation d'un îlot du XIXe

— De par ses caractéristiques urbanistiques et historiques, la ville de Carouge constitue un exemple unique dans notre pays. Conçue comme un tout, elle a conservé intactes sa trame d’origine et une part de sa substance bâtie.

Modénature des façades

— Le projet s’appuie sur les principaux éléments de l’Ordonnance de 1787, rédigée par l’architecte piémontais Lorenzo Giardino, pour restituer aux façades une unité sur l’ensemble de l’îlot : les corniches, qui distinguent le rez du piano nobile, le chaînage d’angle, les embrasures de pierre au rez et, à l’étage, les encadrements de fenêtres qui «flottent» dans la surface du crépi.

Aménagement de la cour

— Côté jardin, la cour est valorisée par un revêtement uniforme et perméable. Des gradins en béton agrandissent l’espace central et des jardins potagers donnent à la cour son caractère particulier. Des bancs linéaires invitent à la détente et à la rencontre.

Concept énergétique

— Les bâtiments sont isolés et les capteurs solaires en toiture sont revêtus d'un vitrage sérigraphié favorisant leur intégration architecturale.

Un campus comme une ville 

— Le campus de Sion est conçu comme un complexe urbain qui s’inscrit dans un quartier en mutation, de part et d'autre des voies, à l'interface de différents quartiers de la ville. La rupture topographique induit par le remblai de la gare est intégré dans le projet et l'ancien silo se dresse comme un repère à l'échelle urbaine.

Une place publique au cœur du dispositif

— Les bâtiments de l'EPFL et de la HES-SO s'articulent autour d'une place publique couverte. Au rez-de-chaussée les installations communes sont à disposition non seulement des étudiants mais aussi des visiteurs, des employés et des habitants. Ce dispositif renforce le caractère public et régional du nouveau pôle universitaire et affirme l’attractivité de la ville pour de nouvelles entreprises. Des jardins expérimentaux dans le parc et sur les toits sont à disposition de futurs pôles de recherche.

Un campus qui se développe à partir d'une rue intérieure et se prolonge dans un parc

— Une rue intérieure articule et distribue, telle une colonne vertébrale, les divers lieux d’enseignement et de recherche. Deux puits de lumière viennent relier les espaces communs et les espaces de distributions verticales à la rue intérieure, qui se prolonge vers la terrasse et le parc. Une enveloppe en maille, fonctionnant comme brise-soleil, contient l'ensemble des fragments et crée une ambiance chaleureuse.

La Ciguë aux Vergers

Une nouvelle composition urbaine

— Par l'échelle et la disposition des bâtiments, ce projet compose un ensemble cohérent avec le Cité Vieusseux des années 70. Il s'appuie sur trois entités, avec lesquelles il élabore une nouvelle composition urbaine : la route de Meyrin avec deux bâtiments qui s'enveloppent chacun autour d'une cour (450 logements R+7), la rue des Franchises avec deux bâtiments ponctuels (180 logements R+12 et R+13) qui préservent une perméabilité avec le parc en vis-à-vis et un « entre-deux » où la partie publique du programme vient compléter les équipements publics existants.

Appartements avec vue

— La typologie et la morphologie des appartements ont été déclinées pour assurer la meilleure orientation en termes de vue et de lumière. Cette proposition, très contextuelle, a généré une forme en U qui offre une façade calme à l’ensemble des logements mais aussi des cours publiques protégées. Ce dispositif s'est en outre révélé être une excellente stratégie contre les nuisances sonores de la route de Meyrin. 

Les tentes de la terrasse  du Cinéma BIO

— L'implantation des tentes devait être conciliable avec le futur aménagement de la place du Marché et respecter l'architecture des années 20 du cinéma BIO. Vu l'emprise de la terrasse, il était impensable d'installer de grands stores à bras et un caisson volumineux contre la façade du cinéma.
— Attachées à 4 poteaux amovibles posés à l'extérieur de la terrasse et à 4 fixations discrètes en façade, les tentes s'enroulent autour d'un câble comme le foc d'un voilier, la nuit et dans l'entre-saison. Elles peuvent être déroulées individuellement grâce à une poulie et un contrepoids placé à l'intérieur des poteaux. Rouges Sienne, elles s'accordent aux embrasures du bâtiment.

Des bureaux dans les combles 

— Ancien Hôtel de la Fusterie, cet immeuble protégé, sis 12, place de la Fusterie, borde l'une des plus anciennes places de Genève. L'aménagement des combles en bureaux pour une banque était complexe vu le faible niveau d'éclairage naturel et l’impossibilité de percer de nouvelles ouvertures.
— Les places de travail ont été installées à proximité des lucarnes, les espaces borgnes accueillant les zones de discussions et les salles de conférences. L'emploi de séparations transparentes contribue à préserver le maximum de lumière.
— L'enveloppe du bâtiment et les structures héritées du locataire précédent ont été conservées, des éléments du mobilier assurant les séparations entre les différentes places de travail. Cette infrastructure de base peut être modifiée et adaptée selon les besoins des usagers.

Un paysage construit

— Notre projet aborde l’équipement public comme un élément important de la vie urbaine contemporaine, comme un lieu d’échanges et de vie sociale à l’échelle des citoyens. En unissant les deux programmes sportifs, le Stade et la Piscine, en une figure géométrique unique, nous proposons un bâtiment public remarquable, un objet identifiable au premier coup d’œil.
— Programmes publics et privés s’insèrent dans un généreux paysage construit. Il s’agit d’une part d’un dispositif urbain, voulu comme une extension du parc du Bourget côté sud et un vaste parvis urbain côté Nord, et d’autre part d’une mise en relief du terrain au service des programmes qui s’y installent, et des équipements indispensables au fonctionnement du quartier tels que P+R, parkings publics et privés et les voiries de service.
— Le paysage construit se déploie sur les différents niveaux de référence, mettant en valeur un environnement naturel exceptionnel et offrant une variété de cheminements aux usagers, où la lumière naturelle, les vues et la nature y jouent un rôle essentiel. Le paysage construit assure le lien entre le côté Nord de l’Autoroute et le parc du Bourget, connecte et rapproche l’ensemble des programmes publics et privés au quartier, tout en protégeant habitants et usagers des nuisances. 

Au bord du Rhin

— Cette reconstruction s'inscrit dans le tissu du centre historique de Bâle et jouxte le Rhin. Côté sud, un espace majeur réunit le salon, la salle à manger et la cuisine et s'ouvre sur le Rhin. Côté nord l'organisation modulaire de la construction permet d'adapter la taille et le nombre des chambres selon les besoins des futurs utilisateurs. Les espaces diurnes et nocturnes sont organisés autour d'un noyau de services. La conception de ce projet respecte les standards de construction à faible consommation, par la mise en place d'une isolation performante et d'un système de double flux.

Un nouveau cœur pour Maisons-Neuves

Rénovation / Substitution aux Grottes

— L’immeuble sis au 7, rue de l’Industrie date du premier quart du 20^e siècle. Cet immeuble d’habitations de deux étages sur rez-de-chaussée commercial, d’une grande simplicité et d’un caractère populaire, doit être réhabilité en conservant les logements sociaux actuels et l'usage commercial du rez-de-chaussée.
— Le bâtiment 9, rue de l’Industrie et son annexe existait déjà en 1913. Ce bâtiment, qui a gardé aussi bien sa fonction que sa forme – il abrite aujourd'hui un atelier de réparation de vélos – sera démoli et remplacé par un bâtiment neuf de logements économiques.
— Dans cet agencement parcellaire typique des faubourgs du 19^e, l'enjeu consiste à préserver les vues droites des maisons avoisinantes, tout en proposant des appartements de qualité. Le projet prévoit de conserver l'atelier de serrurerie situé au rez inférieur et de créer un petit escalier le reliant à la placette.

Nouvelle vague

— L'implantation d'un nouvel équipement constitue une opportunité de dynamiser la centralité communale et de reconfigurer ses espaces publics. La qualité du site arboré, son orientation et sa topographie en pente douce, ses agrégations bâties et leurs prolongements extérieurs sont incorporés au sein d'une composition d'ensemble qui respecte l'échelle et les gabarits du village. Le bâtiment abritant la future salle communale offre un nouveau visage à la place du village et renforce la centralité communale.

Fondation - paysage

— A partir d'une page qui n'est pas blanche, celle d'un site longtemps cultivé pour ses qualités maraîchères, le nouveau quartier des Communaux d'Ambilly (PAC MICA) s'inscrit dans l'imaginaire topographique et agricole des Sillons et dans la logique hydrologique du site. Les eaux météoriques se répartissent depuis le mail central qui constitue « la ligne de crête » du nouveau quartier et en fonction de deux bassins versants, celui de la Seymaz et celui du Foron. 

La vie collective, la proximité, l'intimité, la diversité 

— La place du quartier se prolonge sur le mail et accueille services et équipements de proximité. A l'intérieur des pièces urbaines, la composition offre une grande diversité d'espaces ouverts semis-publics obtenus à partir de la mise en place d'unités de voisinage. Les bâtiments possèdent une orientation, côté cour, avec les entrées, les parkings à vélos ainsi qu'une orientation, côté jardin, plus intime avec des prolongements extérieurs.

Les villas du Coin-de-Terre

— Cette étude vise à établir les valeurs patrimoniales bâties et paysagères de cet ensemble de maisons et à constituer, le cas échéant, un argumentaire pour l'établissement d'un plan de site.
— Ce dossier rassemble des informations sur le groupement Aïre-France : son histoire, son architecture et son contexte historique et urbain. Il présente également les résultats d'un diagnostic portant sur l'état actuel des maisons, leurs transformations, ainsi que sur les qualités d'usage des logements et des espaces extérieurs.

La culture est la recherche d'une unité dans toutes les manifestations vitales d'un peuple, ce qui implique un dépouillement toujours plus rigoureux de l'accessoire, la recherche d'une unité de style. Roland Barthes

Voir et être vu

— Varier les perceptions intérieures-extérieures, cadrer et mettre en scène le paysage et donner à voir les activités de la MJC depuis la promenade.

Dynamique et ouverture

— Ouvrir la MJC sur la ville en offrant une agora ouverte aux usages collectifs, moduler le confort, la vue, la lumière et la chaleur en fonction des usages statiques (côté darse) et dynamiques (côté quais et parc).

Tactilité et plaisir de l'usager

— Accorder de l'attention aux matériaux, à la simplicité, à la résistance dans le temps et offrir des dispositifs élémentaires: quais, gradins, surfaces pouvant s'adapter à différents usages.

Stratification et apesanteur

— Traduire la stratification fonctionnelle du bâtiment par la mise en place de bandeaux en béton pour le socle et en bois pour les bandeaux supérieurs.

Continuer la ville

— S’inscrire dans le mouvement du lieu et prolonger la ville, composer un tissu urbain à partir d’éléments modulaires, créer des seuils qui articulent l’espace public et privé, réinterpréter les coursives du Vieux-Carouge et mettre en scène le paysage.
— Organiser l’intimité et la vie collective à l’intérieur des logements, évoquer la stratification d’un organisme vivant, créer un potentiel important en première étape pour reloger les habitants du lieu, soit 250 appartements avec une mixité sociale et une diversité typologique. IUS 1.2

Weiter-bauen

— Conçu en 1928 à l’époque du cinéma muet, ce cinéma de quartier fut transformé une première fois en 1940, puis en 1952 et 1972. Après moult controverses au sujet de son maintien, le cinéma BIO fut sauvegardé, l’enveloppe du bâtiment rénovée, le confort amélioré et une buvette aménagée. Conformément aux standards actuels, l’écran a été agrandi grâce à une modification de la pente de la salle et de nouveaux fauteuils ont été installés. Ce changement de déclivité et une implantation en gradins arqués ont optimisé l’angle de vision des spectateurs tout en générant de l’espace pour des bureaux et un foyer transformable en salle de projection vidéo d’une capacité de 25 personnes.

Créer des parcours variés grâce à la couleur

— Le projet s’est attaché à valoriser l’état de 1952, notamment au niveau du décor de la grande salle : ciel étoilé et corniches dorées, entre autres. Le parcours jusqu'à la salle obscure se décline dans une succession d’espaces différenciés grâce à la mise en place de pans de couleurs qui accentuent les caractéristiques de chacun des espaces.

Valeur d'ensemble

— Inscrit à l'inventaire, l'immeuble sis au 11, quai Capo d'Istria date des années 30 et appartient à un ensemble de 5 immeubles définissant une façade urbaine remarquable le long de l'Arve. La transformation des combles en 3 logements et la rénovation des façades ont été développées en étroite collaboration avec le Service des monuments et des sites (DU).

Coque de bateau inversée

— La particularité de l'immeuble réside dans sa charpente cintrée en bois en forme de coque de bateau inversée. Profitant du volume à disposition, les appartements sont organisés en duplex et sont traversant. La double hauteur du salon permet de garder la lisibilité de la structure d'origine et offre des rapports visuels entre les espaces diurnes et nocturnes.

Cruzigrama

— Le site aménagé occupe une fine bande de terre entre bord de mer et montagne sur la commune de Benzu en périphérie de Ceuta. Ce terrain de 10 ha est traversé par une route que nous souhaitons remplacer par la construction d'une nouvelle séquence routière dont le tracé s'appuie sur la ligne basse du relief.
— Le but est de maximiser la dimension de la bande côtière disponible pour le futur développement, doter le village de lieux de sociabilité et de respiration et révéler les qualités du lieu offertes par le bord de mer.
— L’habitat que nous proposons reprend les grandes lignes existantes dans le bâti environnant. Celles d’une architecture vernaculaire qui traduit l’expression du logement individuel mais qui s’inscrit dans un ensemble.

Modestie

— S'agissant d'une surélévation, le choix d'une construction en bois préfabriqué a permis de réaliser le projet dans des délais très serrés et de maintenir l'équilibre statique du bâtiment existant. De grandes baies vitrées offrent des espaces lumineux avec des balcons. La nouvelle enveloppe respecte les standards de construction à faible consommation.

Horizons —  dialoguer avec le paysage

— La nouvelle cafétéria intègre une salle à manger pour 200 personnes, une cuisine (laverie, réception des marchandises, préparation des repas), un self-service et des aménagements extérieurs (couverts, bancs). Constituée d’une structure métallique, entièrement vitrée et reposant sur un socle en béton, la cafétéria s'ouvre sur le paysage arborisé de la Seymaz.

Lumière naturelle et espace structuré

— Pour amener de la lumière dans la salle à manger, un grand shed découpe une large ouverture dans la toiture, tandis que pour structurer l'espace, de larges bancs invitent à divers usages. On retrouve également ce dispositif au niveau des façades intérieures et extérieures de la cafétéria ainsi que sur le pourtour de la place.

Vernier sur Rock

Transformation d'une maison contiguë

— La transformation de cette maison des années 1970 répondait aux besoins des nouveaux propriétaires. Profitant d'une troisième façade aveugle, une grande fenêtre en bande découpe le paysage de l’Aire. Les surfaces claires mettent en valeur un pan de mur en noyer qui traverse les deux niveaux de la maison : celui du le salon et celui de la chambre des parents.

Un appartement dans les combles

— La création d’un vaste open space donne du souffle à cet appartement de 90 m² situé en superstructure. L’intégration d’un niveau habitable supplémentaire conduisit à un usage non traditionnel du bois et à la mise en place d’un plancher massif.
— Pour conférer une identité particulière à cette architecture, le choix de formes simples, de couleurs claires et d’éclairages incorporés a été privilégié. La mise en place d’un unique élément bleu -Icebreaker- supportant la mezzanine structure l’espace, met en relation le haut et le bas, l’espace du jour et celui de la nuit, souligne l’orientation traversante du logis et offre une grande flexibilité d’usage.

 De 45 à 180 m2

Artisanat et logements

— Le bâtiment artisanal s'organise sur deux niveaux avec des accès camions distincts. Au rez inférieur la hall de stockage est réalisée en béton avec récupération d'une partie d'un ancien bâtiment. Au rez supérieur, la hall de montage est construite en bois issus de l'ouragan Lothard. Les logements en bois, se situent en couronnement du bâtiment artisanal et possèdent un accès latéral indépendant.

Production d'énergie solaire en toiture

— L'immeuble est chauffé par 300 m² de capteur solaire, relayé en hiver par un chauffage à bois. Un réservoir de 9.00 m hauteur permet de stocker l'énergie thermique durant plusieurs semaines.

Une école aux limites de la ville

Tree is leaf and leaf is tree - house is city and city is house - a tree is a tree but it is also a huge leaf - a leaf is a leaf, but it is also a tiny tree - a city is not a city unless it is also a huge house - a house is a house only if it is also a tiny city. Aldo van Eyck

Insertion urbaine

— Se situant en bordure de l'îlot Micheli Du Crest, l'ancienne écurie - qui abritait les chevaux du tramway - contraste avec le tissu alentour et témoigne d'un type de rapport au territoire qui précède la vague d'urbanisation du XXe siècle et les grandes démolitions des années 70.
— En forme de « U », l'ancienne écurie définit une cour qui s'ouvre en direction du parc. Tout comme le jardinet qui borde la partie habitation, cette cour joue le rôle de seuil entre l'espace public du parc et celui plus privatif du bâtiment.
— Appartenant à un périmètre d'utilité publique, l'ancienne écurie jouxte l'école Micheli Du Crest et délimite son préau. Cette situation centrale, entre un parc et une école, suggère une reconversion en vue soit d'usages scolaires ou parascolaires, soit d'activités culturelles.

Mixité résidentielle

— Ce projet de 45 logements sociaux et d'appartements en propriété par étage se situe à la limite bâtie d'une commune rurale, à proximité de la gare et de la route cantonale. Les bâtiments sont répartis de part et d'autre d'une rue centrale, sous laquelle est aménagé un parking.
— Bien que le terrain soit orienté vers le nord, chaque appartement s'ouvre vers le sud et profite du soleil grâce à de grandes baies vitrées et de vastes balcons.

Transformer des carrières en musées

Des lieux d'exposition sur les remparts 

— Articuler le contenu et l'espace
— Décliner et disséminer le cercle
— Parcours promenade
— Paysage découverte
— Instant et éternité